Le Refuge de Tabe
Oui, nous voilà repartis pour le refuge de Tabe. Encore une fois. Cela fait deux mois que nous ne sommes pas sortis, avec un besoin de se reposer entre autres bonnes raisons. Et dans ces cas-là, nous assurons notre sortie en allant au refuge de Tabe qui est une valeur sûre.
Pour en savoir plus sur toutes nos sorties vers cette destination, je vous invite à lire les articles correspondants et plus particulièrement, le suivant :
https://monblog.peccini.fr/2018/03/01/massif-de-tabe-23-25-fevrier-2018/
Nous partons pour 3 jours en n'étant pas sûrs du temps qu'il fera pour le premier de l'an et préférant passer le réveillon à la maison.
Dimanche 29 - matin
Le constat est simple depuis notre stationnement à Cazenave. La neige est très haute et nous avons bien fait de ne pas nous équiper ni en raquettes ni en crampons. Nous les aurions simplement promenés.
Vous qui me lisez régulièrement connaissez très bien cette montée qui se fait en grande partie en forêt. Le sentier traverse deux petits cours d'eau avant d'atteindre la passerelle en dur au-dessus du ruisseau de la Sécaille. Et il finit ensuite par une dernière petite montée avant d'arriver sur le plateau avec sa piste forestière.
Arrivés au refuge, libre, nous voyons avec plaisir que l'eau coule toujours au robinet. C'est plus facile à gérer même si l'eau n'est pas loin. Nous nous installons et constatons que le stockage du bois ne doit pas être dans les priorités de ceux qui l'utilisent. Il faudra refaire une petite réserve cet après-midi.
Nous nous restaurons et après une sieste bienvenue dans le calme des lieux, nous allons faire une petit tour tranquillement en suivant la piste.
Dimanche 29 - après-midi
Il n'y a pas de neige et cela me conforte pour la journée de demain. Notre destination sera le pic du Han qui doit se faire équipé si la neige est trop présente.
Quelques accumulations de neige persistent à l'ombre sur la piste que nous suivons jusqu'au bout du plateau pour voir la vallée au dessus de Caychax.
Le retour se fait sur le même chemin avec le soleil qui décline tout doucement et fait tomber un peu la température.
En chemin nous ramenons du bois et nous referons le plein une fois arrivés en revenant vers la forêt sous le refuge.
Il ne reste plus qu'à patienter dans cette ambiance de calme que nous aimons trouver en montagne. Un peu de feu pour manger au chaud, accompagnés par les crépitements du bois qui brûle. Que demander de plus ?
Par exemple, un coucher de soleil bien avancé, avec la lune pour compagne !
Le plaisir d'une journée simple, agréable et reposante pour l'esprit et nous sommes prêts pour passer une bonne nuit.
Lundi 30
Aujourd'hui, l'objectif est de faire une boucle passant par le pic du Han. Si les conditions le permettent ; ce que l'on a pu voir hier nous laisse de l'espoir de pouvoir y monter. Nous partons par l'arrière du refuge pour monter sur la crête qui rejoint le GRP Tour du massif de Tabe sous le pic de l'Estagnole. Le beau temps est avec nous.
L'espoir de monter au pic du Han grandit car la neige est rare. Mais la montée au pic se fait sur une partie qui reste à l'ombre une bonne partie de la journée. Le pic de l'Estagnole passé en faisant attention dans la toute première descente, le col du Han se profile à l'horizon et nous laisse entrevoir la montée. Quelques plaques parsèment le chemin vers le sommet ; nous pouvons les éviter, notamment la plus importante, en passant au-dessus, entre la roche et la glace sans jamais prendre de risque.
Il fait beau et chaud et nous nous posons en haut du pic avec une superbe vue comme à l'accoutumée.
Après quelques minutes, nous allons descendre par la crête sud, ou plutôt devrais-je dire la croupe. L'objectif est de rejoindre la jasse de l'Estagnolette en bas et remonter vers le roc de Lauzate en bout des restes de corniche.
Pour varier par rapport à nos habitudes, nous piquons plus vite vers la vallée et nous en profitons pour nous arrêter manger. Nous voyons alors pour la troisième fois de la journée, une troupe de mouflons flânant en face, de l'autre côté du vallon. Et ce ne seront pas les derniers.
Le montée vers le roc de Lauzate se fait au début à vue puis ensuite en suivant un sentier bien marqué. Il nous amène vers le grand plat de l'Estagnole que nous traversons en direction du ruisseau de la Sécaille, sous sa source. Nous le suivons pour rejoindre la piste qui nous ramène au refuge.
Il a fait beau, il a fait chaud, les mouflons étaient de la partie. Que demander de plus ?
Sûrement un beau début de soirée sous les étoiles ...
... et une superbe Voie Lactée et galaxie d'Andromède au-dessus du refuge durant la nuit !
Que demander de plus ?
Mardi 31
Nous avons passés deux belles journées et nous pouvons donc descendre pour rentrer sur Toulouse. J'en profite pour faire une dernière photo du ruisseau de la Sécaille à proximité de la passerelle en béton qui le traverse.
La descente se fait rapidement et nous retrouvons notre voiture, heureux de ce grand bol d'air qui nous aura fait beaucoup de bien.