La cabane de Bretounels
Après la sortie à la cabane de Courtal Marti qui nous avait permis de nous remettre en jambes, nous en visions une un peu plus poussée pour ce week-end. Le choix s'est donc porté sur la cabane de Bretounels, circuit qui présente l'avantage d'avoir plusieurs cabanes, quatre au total. En fonction de la fatigue ou des conditions de neige, il est donc possible de raccourcir la montée et d'adapter la sortie.
Cette cabane est un de nos endroits préférés pour passer un week-end. Elle est superbe, bien située et pas trop simple d'accès.
Retrouvez nos passages précédents :
https://monblog.peccini.fr/2018/05/13/autour-de-la-cabane-de-bretounels/
https://monblog.peccini.fr/2019/04/14/cabane-de-bretounels/
La montée à cette cabane est bien décrite dans les deux autres récits. Je vous laisse donc la découvrir si cela vous intéresse et je ne la reprendrai pas dans celui-ci.
Les conditions météo sont correctes avec quelques nuages et la neige ne devrait pas nous gêner pour monter. Le week-end s'annonce bien.
Samedi matin, montée à la cabane
Avez-vous lu les autres récits présentant la montée de manière détaillée ? Pas encore ? OK, je patiente le temps que vous reveniez.
La montée se fait donc classiquement avec le repas pris à la cabane de Mouscadou car nous y aimons le point de vue. Les conditions de neige nous permette de monter directement droit dans la pente sans faire le détour sous le pic de Carmilles.
L'eau coule bien et au contraire d'une fois précédente, elle est claire. Nous n'aurons pas à chercher la source pour nous ravitailler.
La cabane est libre ; nous y serons bien. Installation finie, nous profitons du soleil et de la sieste dans un calme assourdissant.
Vers 16 heures nous décidons de continuer sur le GRP pour rejoindre la crête du Bourbourou. Il fait chaud et je monte en t-shirt léger.
Il fait même trop chaud et la neige ne porte pas. Je fais la trace en essayant de choisir les meilleurs endroits mais régulièrement je m'enfonce jusqu'au genoux voire à mi-cuisse. En effet, avec la chaleur, l'eau s'écoule sous la couche de neige, la creuse et la fragilise.
Nous atteignons bientôt la crête après avoir suivi plus ou moins le balisage ; de toute manière, il suffit de monter sur ce versant de montagne à vaches pour y arriver.
A 2000, la neige manque vraiment et de grandes plaques de végétation émergent là où tout devrait être blanc. Les sommets du Massif de Tabe doivent pouvoir se faire sans équipement.
La neige s'est beaucoup transformée avec la température et les assauts du vent l'ont lissée. Le soleil joue de sa lumière sur ce miroir improvisé.
En face, à la station d'Ax, le personnel a sûrement dû s'activer ces dernières semaines pour maintenir les pistes. Mais où est la neige ?
Même Joulua semble un peu perdue, elle qui raffole de la poudreuse et de la neige fraîche.
Après avoir profité du point de vue, nous repartons vers la cabane toujours en t-shirt et en ayant toujours chaud. Nous arrivons à la cabane un peu avant 18 heures et la fraîcheur commence à peine à nous gagner. Le soleil est bas sur l'horizon.
Il peine malgré tout à enflammer le ciel au dessus du plateau de Beille et je sais que la nuit ne sera pas propice à la photo. Je vais pouvoir dormir.
Dimanche, retour rapide
Comme nous voulons être chez nous pour midi, nous partons relativement tôt le matin vers 7 heures. Nous apprécions les couleurs du matin au dessus du Mouscadou ...
... ainsi que les premiers rayons de soleil.
Le GRP passe à côté de la cabane de Mouscadou avec son beau point de vue ...
... puis à côté de celle de Tessoula ...
... avant de plonger dans la forêt ...
... et atteindre la cabane de Bisort.
2 heures et demi après notre départ, nous revoilà dans la civilisation, bien contents d'avoir été tous seuls là-haut.
Entre mauvais temps, projet familial et confinement, la montagne attendra au moins mi-mai avant de nous revoir. Mais à ce moment-là, nous ne le savons pas.