Rocher de Batail depuis Prayols
24 octobre 2020
Préambule
Le Rocher de Batail est un beau sommet qui offre une magnifique vue sur les Pyrénées ariégeoises et la plaine vers Toulouse. Il se trouve à la croisée de deux GRP : celui du tour de Barguillère et celui du Pic de Trois Seigneurs.
Nous poursuivions cet objectif depuis notre arrivée à Prayols, mais, confinement oblige, nous avons dû patienter. Nos explorations diverses et variées du secteur aval nous avaient précédemment amenés au Bout de Touron, petite cime au-dessus du col des Peyres. Il ne restait plus qu’à faire la jonction entre les deux par la crête.
Ce 24 octobre, le temps est beau et chaud. À nous la belle sortie !
En direction du Pla des Peyres
Le début de la randonnée est identique à celui de l’itinéraire des Trois Cascades depuis Prayols. En ce qui nous concerne, nous ne partons pas depuis la mairie, début du circuit, mais depuis chez nous. Chaussures aux pieds, bâtons à la main et petits sacs sur le dos avec de l’eau et le repas de midi, la porte du domicile s’ouvre et la sortie démarre à neuf heures.
L’ancienne maison forestière de Bartat constitue notre premier point de passage juste après la table d’orientation de Stagnels. Le tout se fait sur la piste, la décision ayant été prise de réaliser du kilométrage aujourd’hui.
L’automne déploie ses couleurs que le soleil, apparaissant au-dessus des Pyrénées, commence à révéler.
Au passage, nous tenons à remercier la mairie qui réalise un très beau travail d’entretien du village et des sentiers et pistes qui en partent.
Arrivés à la maison forestière, nous passons juste à côté pour rejoindre derrière une sente qui rattrape en quelques dizaines de mètres notre chemin. Il faut toujours monter sans prendre les bifurcations.
Les couleurs de la forêt automnale sont un vrai plaisir pour les yeux.
Le balisage est rare voire inexistant, mais avec un peu d’orientation et la lecture de la carte, le sentier se suit aisément.
Vers le Rocher de Batail
Nous traversons la piste qui vient du Pra d’Albis pour nous diriger vers les rocs du Pla de la Naut et des Chemins Croisés. Puis nous arrivons aux antennes du cap de la Coume de l’Orri. Jusque-là, nous n’avons rencontré personne. L’impression agréable de solitude en pleine nature nous accompagne depuis le départ.
Arrivés au Pla des Peyres, col accessible en voiture, la situation change radicalement. Du monde, du monde et encore du monde. Les gens ont bien raison d’en profiter ; la vue comme la météo sont belles et pique-niquer dans ces conditions est un vrai régal. Cela ne nous arrange pas, mais il faut bien partager. Lorsque nous reviendrons en hiver, je pense que nous serons beaucoup plus tranquilles ; le col doit être fermé en cette période rendant sont accès un peu plus compliqué aux randonneurs occasionnels.
Nous ne passons pas sur le Bout de Touron pour rejoindre directement la ligne de crête qui se dirige vers notre but de la journée. Quelques chevaux batifolent et nous faisons bien attention de passer assez loin avec Joulua pour ne pas les déranger. Ce n'est pas le cas de tout le monde, hélas.
Le GRP Tour de la Barguillère, que nous venons de rejoindre, nous accompagne sans aucune difficulté jusqu’au Roc Mouché et ensuite au Roc de Batail. La vue d’en haut et autour vaut bien les quelques efforts pour y monter.
Nous mangeons au sommet mais ne restons pas très longtemps. Comme nous voulons passer par la cabane des Gardes, il ne faut pas trop tarder.
Sur le retour, nous montons au Bout de Touron depuis lequel nous descendons sud-est jusqu’au col du Traucadou. Nous bifurquons sur la gauche vers le refuge. La source en contrebas est asséchée mais nous avons encore de l’eau.
Les couleurs sont vraiment magnifiques et nous en profitons le plus possible.
Le sentier balisé en jaune croise une première fois la piste forestière. Et entretemps ...
À la deuxième, nous partons à gauche, à l’opposé du chemin vers Seignaux. Nous rejoignons après un peu plus d'un kilomètre, notre sentier de l’aller sous le Roc du Plan de la Naut.
Au point côté 915 sur la carte, nous retrouvons le circuit des Trois Cascades que nous bouclons par rapport au matin jusque chez nous.
C’est un très beau parcours, très intéressant pour la période hivernale. La sortie est assez longue, un peu plus de 30 km et 1600 mètres de dénivelée, mais elle se fait toujours sur un terrain roulant. Nous y reviendrons. Et vous, y viendrez-vous ?
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