Préparation générale
Cette année, pour diverses raisons dont une était l'envie de ne pas porter lourd tous les jours, nous avons décidé de randonner le plus possible en étoile autour d'un camp de base établi en cabane et de le faire en trois fois : 7 jours, retour chez nous pour tout nettoyer, nous y compris, ravitailler puis repartir pour 7 jours, retour, puis partir pour 4 jours.
En termes de nourriture, nous prévoyons donc pour trois fois sept jours (on réutilisera par la suite ce qui n'aura pas été utilisé) ; tout est expliqué dans l'article ci-dessous.
En ce qui concerne les destinations, les contraintes que je me suis fixé sont la présence d'une cabane, de quoi faire quelques jours autour avec des randonnées de divers niveaux de longueur et de difficulté et la possibilité d'être relativement seuls.
Les destinations principales qui s'imposent en fonction des "frustrations" passées sont : la cabane de la Sabine (va-t-on pouvoir monter aux pics de Thoumasset et de l'étang Blaou), la cabane de Trinqué (est-ce que le pic de Cornave nous offrira son point de vue et réussira-t-on à trouver une cabane secrète) et pour la dernière semaine, le barrage de Soulcem avec ses orrys nous permettra d'ajuster les sorties en fonction de notre condition physique.
Cabane de la Sabine
Nous avions déjà passé une partie de nos vacances l'an dernier dans le secteur mais le temps n'était pas avec nous et bien qu'ayant passé de très bons moments, nous n'avions pas pu faire ce que nous voulions.
Nous allons donc y revenir pour compléter ce que nous n'avions pas fait. Enfin, c'est comme cela que j'avais imaginé cette première semaine.
Vous voulez en savoir plus, voir des photos du secteur qui est sauvage et magnifique, si on va réussir nos objectifs ? Il vous suffit de continuer votre lecture. C'est simple, non ? En avant pour quelques surprises.
Les prévisions météo
Pour la météo, je consulte deux sites : la partie montagne de Météo France et MeteoBlue qui permet d'avoir une vision bien détaillée d'un point précis.
La semaine que nous commençons démarre le mardi car je faisais l'accrochage de mon exposition le lundi après-midi. La semaine devrait être relativement bonne avec de belles éclaircies le matin et une dégradation en fin de journée avec des pluies potentiellement orageuses, sauf le troisième jour, le jeudi, où tout l'après-midi est prévu pluvieux.
Notre objectif du jour est simple ; nous allons monter à la cabane de la Sabine pour nous installer et y passer les prochains jours. Le temps est correct pour la journée avec dégradation en fin d'après-midi ; tout devrait donc bien se passer.
Le départ de la randonnée se fait depuis la partie amont du barrage de Riete au niveau du parking situé après le passage canadien au niveau du premier lacet. Il n'y a qu'une voiture et donc nous ne devrions pas rencontrer grand monde. Nous chargeons les sacs, lourds, et nous partons tranquillement.
Après quelques minutes, je me rends compte que quelque chose ne va pas ; j'ai les jambes lourdes, le souffle court et je n'arrive pas à monter. J'ai l'impression d'avoir un début de gastro ou tout au moins, cela y ressemble. Mais il n'est pas question de renoncer. Nous monterons doucement avec des pauses toutes les demi-heures.
Avant d'arriver à la cabane de Quioulès, à la fin de la piste forestière, nous rencontrons Brice, le vacher, qui amène ses vaches pâturer dans un autre secteur. Un peu plus loin et pour la première fois, nous voyons un troupeau de 1200 brebis mérinos avec un berger sympathique qui vient à notre rencontre pour nous signaler la présence de patous. Ils descendent de la Tose et passent 3 jours plus bas avant de faire descendre définitivement le troupeau ; c'est la fin des estives pour eux.
Une fois arrivés à la cabane, nous prenons la décision de ne pas aller plus loin. La montée à la cabane de la Sabine n'est pas compatible avec mon état. Afin de ne pas avoir à défaire nos sacs pour une seule nuit, nous passerons deux nuits dans la cabane de Quioulès ; il y a suffisamment à faire autour pour pouvoir s'y arrêter.
Nous nous installons, nous mangeons puis nous faisons une sieste avant de prendre le goûter. Le temps est en train de se dégrader et à 18 heures, la pluie arrive, s'intensifie avec des éclairs et de la grêle. Nous sommes bien dans la cabane à lire ou à regarder cette bergeronnette des ruisseaux venue s'abriter dans le renfoncement de la fenêtre. La fin de journée passe doucement au gré de la pluie et du tonnerre et nous partons nous coucher après le repas afin de régénérer les batteries, enfin les miennes.
La nuit a été bonne et m'a permis de mieux me sentir même si ce n'est pas encore le meilleur de ma forme. Il fait beau et comme Brice, avec qui nous voulions discuter pendant les deux jours, semble préoccupé nous préférons monter ce matin à la cabane de la Sabine malgré le fait de devoir refaire complètement les sacs. Je trouverai bien une petite sortie pour l'après-midi afin de ne pas rester à la cabane.
Après le petit déjeuner et les sacs faits, nous voilà partis pour la matinée. La montée est classique et toujours aussi sauvage. Nous ne le savons pas mais à partir de ce moment-là, nous ne verrons plus personne en France avant notre retour à Quioulès.
La cabane de la Sabine est libre et nous profitons du beau temps pour tout aérer y compris la petite remise dans laquelle un matelas de mousse est présent, remise qui sent fortement l'humidité et le renfermé.
Le rituel devient classique : nous mangeons, au soleil, puis nous faisons une petite sieste pour profiter de nos vacances.
Je propose alors de faire une petite sortie pour explorer un vallon que nous n'avons jamais fait.
Ce vallon est parallèle à celui qui mène au lac sans nom sous le pic de Thoumasset ; nous resterons toujours en rive droite du ruisseau qui descend d'une source toujours active.
Comme je me sens mieux, nous montons vers un col plein Est qui permet de revenir vers le ruisseau de Soulanet. Nous descendons prudemment dans le gispet en restant bien au-dessus des barres rocheuses et rejoignons le ruisseau où l'on retrouve le chemin classique pour rejoindre la cabane.
En chemin nous débusquons 2 isards proches qui s’enfuient précipitamment ; Joulua aimerait bien les rejoindre mais elle n'en fera rien comme d'habitude. Plus bas, nous reverrons les isards avec toute leur chevraie d'une dizaine de membres.
De retour à la cabane, après le goûter, on profite du soleil pour se laver ; l'eau ne coulant plus au tuyau près de la cabane, il faut aller la chercher au ruisseau dans la jasse à proximité. Le temps se couvre petit à petit et la mer de nuages nous recouvre apportant son lot d'humidité. Il est agréable d'être en cabane dans ces conditions même si un t-shirt technique bien essoré va mettre presque trois jours pour sécher à l'intérieur.
Au moment de manger, quelques gouttes font leur apparition accompagnées du tonnerre ; elles rebondissent sur les tôles translucides qui font les puits de lumière. La pluie va durer une bonne partie de la nuit. Est-ce que le brouillard va se lever ? Nous verrons demain matin, ce sera un autre jour.
Nous nous levons comme d'habitude vers 7 heures même si pour faire sortir Joulua, je me suis levé vers 5 heures, dans le brouillard. Le soleil est toutefois bien présent même si la météo nous a annoncé une mauvaise journée pour l'après-midi. Il faut donc que nous profitions de la matinée et nous allons monter au pic de la Sabine.
J'hésite pour monter entre deux options : une très droit dans la pente montant presque directement au pic et une autre moins pentue montant par un vallon permettant d'arriver à une première crête avant de rejoindre la crête du pic. Afin d'observer les deux possibilités, nous montons directement de la cabane à l'étang de la Sabine d'En Bas. C'est raide et surtout bien humide. Nous arrivons à l'étang avec le soleil qui agrémente les couleurs de la végétation et des rochers.
La vue sur la jasse de la cabane et le pic de Thoumasset est superbe et nous passons un peu de temps à admirer le paysage sous cette belle lumière matinale. Sous le Thoumasset à gauche, un sommet se détache et, nous ne savons pas encore, il sera un de nos objectifs futurs.
Je ne suis pas du tout convaincu par la première solution car la pente est raide et en dévers avec une herbe bien mouillée. Le choix est donc fait de prendre le vallon à remonter pour lequel les pentes ne dépassent pas 35° (contre 45 à 50 pour l'alternative). Pour cela nous devons aller 300 à 400 mètres vers l'Est le rejoindre.
Un ruisseau coule dans le vallon et nous allons monter sur sa rive gauche qui est plus large que la droite afin de pouvoir zigzaguer dans les herbes humides voire des portions marécageuses. La montée reste toutefois très agréable.
Nous arrivons au premier col donnant sur une partie plus ou moins plane que nous allons traverser pour rejoindre la crête du pic.
La crête est alors très facile et évidente pour arriver au sommet.
Avant d'y monter nous profitons du soleil et du spectacle de la mer de nuages qui monte petit à petit.
Le repérage du retour a été fait et ne devrait pas présenter de difficultés, même dans la purée de pois.
Nous ne passerons pas beaucoup de temps au sommet pour éviter la pluie potentielle dans la descente. Mais le spectacle là-haut est superbe et mérite largement le coup d’œil à 360°.
La descente s'effectue dans le brouillard comme le laissait présager la mer montante mais sans la pluie qui viendra plus tard. Nous passons en rive droite du ruisseau car elle présente plus de mottes que la gauche, mottes qui nous serviront de marches pour descendre sans glisser. Arrivés au point où nous étions entrés dans le vallon, nous sommes passés sous les nuages et nous décidons de continuer dans celui-ci. Toute la partie basse a brulé assez récemment (foudre ?) et cela facilite notre progression sur un sol meuble amortissant nos pas ; c'est bien agréable dans des pentes avoisinant les 45 à 50° et rend notre cheminement aisé.
Nous sommes de retour à la cabane dans laquelle nous allons passer le reste de la journée après avoir mangé et fait un brin de toilette avant de se retrouver dans le brouillard complet et la pluie.
Selon les prévisions météorologiques d'il y a quatre jours, nous devrions bénéficier d'une météo clémente avec une dégradation en fin de journée. Ce sera donc le jour du Thoumasset. Malgré tout, le matin, nous avons encore quelques nuages bas qui maintiennent l'humidité et nous patientons un peu avant de partir.
L'objectif est de monter dans un premier temps par le ruisseau de Soulanet avant de monter au niveau de la jasse vers la droite en visant le col par un chemin marqué et cairné (voir plus bas le parcours du jour).
Arrivés au col, deux possibilités s'offrent à nous. La première bien cairnée que nous avions déjà faite permet de rejoindre directement le Soulanet mais nous fait perdre de l'altitude. La deuxième monte vers deux laquets surplombant le Soulanet et se fait principalement à vue. C'est cette dernière que nous choisissons car elle nous donnera un meilleur point de vue et nous permettra plus d'options par la suite. Elle ne présente pas de difficulté ni en orientation (on ne fait que suivre le fond du vallon) ni en terrain qui reste correct.
Jusque-là le temps se maintenait au beau mais les nuages montent et le font vite. Ils s'engouffrent dans les vallons et commencent à apparaître à notre niveau. Ce n'est pas la meilleure situation car je ne connais pas du tout le Thoumasset et le passage par ce côté nécessite de l'orientation. On va donc aller chercher un col qui nous laissera le choix en fonction de l'évolution de la météo. Si elle se maintient nous ferons le sommet sans nom sous le Thoumasset que je vous avais signalé plus haut ; en effet ce sommet est une crête débonnaire et se termine en douceur au niveau du col de notre boucle de l'après-midi du jour 2.
Les deux étangs surplombent le Soulanet pendant que le soleil joue avec l'eau et les nuages.
On continue à vue pour rejoindre le premier col (je vous invite encore à regarder le tracé du jour) par un chemin que les vaches ont creusé au fil du temps et de leur passage. Du col on voit mieux l'étang de Soulanet mais aussi les nuages qui persistent et s’accumulent. Ce n'est pas bon signe pour nous.
La situation n'allant pas vers une amélioration on vise donc le col sur la crête descendant du Thoumasset avec le très mince espoir que les nuages retombent mais il est très vite douché ; non, il ne pleut pas mais la visibilité est tout au plus de cinquante mètres et nous abandonnons l'idée de monter au pic pour se lancer sur la crête et faire ce petit sommet sans nom marqué sur la carte à la côte de 2532 mètres.
Nous ne voyons rien pendant le parcours de la crête sauf de vagues ombres plus bas. De retour au col au-dessus du petit vallon de notre jour 2, le plafond des nuages est un peu monté et nous sommes passés dessous.
Comme nous ne sommes plus dans les nuages, la décision est prise de se trouver un endroit agréable pour manger et faire jouer Joulua dans l'eau (son grand plaisir). On remonte jusqu'à un tout petit laquet (oui, il n'était vraiment pas grand) sous la source qui alimente le ruisseau par lequel nous étions montés le jour 2.
Après le repas, le plafond se maintient toujours au-dessus de nous.
Nous allons donc divaguer entre la croupe surplombant le ruisseau de Soulanet et l'étang de la Sabine d'En Haut avant de revenir à la cabane.
Nous n'avons pas atteint notre objectif mais la journée a été excellente.
En descendant de la Sabine d'En Haut au niveau de la Jasse où s'en écoule l'eau, un magnifique rocher s'offre à nous.
De retour à la cabane, nous profitons des derniers moments agréables de la journée pour faire un peu de nettoyage avant de rejoindre les duvets car la température chute avec le retour de la mer de nuages très humide. Il faudra faire une petite flambée pour se réchauffer et assécher la cabane sans toutefois que nos affaires de la journée et les chaussures soient sèches elles aussi.
C'est la fin de la journée et normalement demain devrait être une belle journée si la météo a vu juste.
Selon la météo, aujourd'hui est la meilleure journée de la semaine et à notre réveil, le beau temps est là avec quelques nuages agréables.
Nous ne ferons pas le Thoumasset car nous avons arpenté ses alentours plusieurs fois ; c'est donc partie remise pour ce sommet.
Je prévois donc une assez longue boucle avec pas mal de hors sentier, boucle passant par trois cols : le pas de la Soulane, le port de Siguer et le port de Bagnels. Si au pas de la Soulane, on voit que la fatigue commence à se faire sentir (il nous reste encore deux semaines à faire), on fera le pic de l’Étang Blaou en aller-retour.
Pour rejoindre le pas de la Soulane depuis la cabane, il faut monter vers l'étang de la Sabine d'En Haut en suivant le ruisseau qui en vient ; le chemin est parfois cairné, parfois pas, mais il est toujours évident. On ne prend pas le chemin que l'on voit bien sur la rive gauche au-dessous du déversoir mais nous montons tout droit pour nous retrouver sur la croupe plus en amont de l'étang. Petit à petit nous convergeons vers le chemin classique cairné mais tant que nous ne sommes pas dans les éboulis, le sentier n'est pas vraiment important ; il suffit en effet d'avancer à vue pour monter dans le vallon.
Dans les éboulis qui se trouvent un peu plus haut, il faut par contre être vigilant aux cairns pour bien suivre le sentier. S'aventurer dans les éboulis sans les suivre est un gage de perte de temps et d'énergie (nous avions déjà testé) ; le sentier reste sur la partie droite en montant et ne présente pas de difficultés particulières.
Une fois passée la zone d'éboulis, le col est évident à atteindre même si cela monte bien. La vue est alors superbe sur l'étang Blaou, le port de Siguer, Font Blanca, ...
Notre chemin ne passera pas par le pic de l'étang Blaou ; la journée est encore longue ainsi que les vacances.
Nous aurons l'occasion de revenir et de faire les sommets, sûrement depuis un bivouac à l'étang Blaou au lieu de la Sabine.
Nous traversons tout l'étang Blaou pour nous diriger vers le port de Siguer tout en admirant un secteur que nous connaissons bien autour des Llassiès et de Bourbonne avec sa fameuse brèche permettant de relier les deux estives au travers de la crête.
L'arrivée au port de Siguer se fait avec un balisage timide, le premier que nous rencontrons depuis le départ. Il est vrai que nous arrivons vers l'Andorre et les balisages et panneautages y sont très bien faits. L'Andorre est là et après avoir vu quelques isards s'échapper à notre arrivée, nous apercevons les premières personnes qui montent passer un très bon moment au bord de l'étang Blaou.
À partir de maintenant jusqu'à notre retour en France, nous verrons régulièrement du monde et notre chemin sera très bien balisé. Notre carte indique deux sentiers qui permettent de ne pas descendre trop bas afin de retrouver le sentier principal ; la carte n'est pourtant pas si vieille mais nous ne trouverons aucun raccourci et nous voilà en train de descendre presque droit dans la pente pour rejoindre le chemin très bien marqué qui nous ramènera en France. Nous continuons à croiser du monde et il est tout à fait compréhensible que les gens viennent se promener dans un tel secteur. C'est beau, bien indiqué et pas trop compliqué.
Le repas se fait au bord d'un joli ruisseau que l'on doit traverser pour continuer à monter. Le sentier devient de moins en moins marqué mais toujours aussi bien balisé ; dans les virages, les angles sont même indiqués à la peinture pour être sûr de ne pas se perdre même en plein brouillard. Bon, en ce qui nous concerne, le beau temps se maintient toujours. La montée est très agréable jusqu'au port de Bagnels où nous profitons du point de vue vers la France retrouvée au niveau de l'étang de Soulanet.
De là, deux possibilités s'offrent à nous, aucune n'étant balisé : descendre directement sur l'étang ou rester en altitude pour rejoindre la partie aval plus loin. Afin de privilégier le point de vue (surplomber est ce que nous préférons), nous suivons donc le sentier creusé par les vaches qui part à droite à peu près à la même altitude que le col. L'orientation est très facile et même si nous hésiterons à un endroit, retrouver le sentier au niveau du ruisseau de Soulanet est aisé. Une grande jasse est à traverser tout en suivant le ruisseau ; nous prenons plein centre car le niveau de l'eau est bas ; dans le cas contraire, il faudrait passer sur la droite dans le sens de la descente. Au bout, nous continuons à suivre le ruisseau pour retrouver rapidement les cairns permettant de cheminer au travers de barres, dalles et rochers dans une végétation luxuriante avec l'eau présente. Par contre, à un moment donné, plus de cairns et plus de chemin marqué. J'hésite et je me trompe en passant du mauvais côté : à gauche du monticule au lieu de le prendre à droite. Après une tentative infructueuse pour traverser, la décision est prise de descendre droit dans la pente (45° et plus) dans les rochers et les rhododendrons qui sont, fort heureusement, très solides, nous servant de point d'accroche pour arriver au ruisseau.
Une fois arrivés au ruisseau, il ne reste plus qu'à se laisser guider par le chemin retrouvé jusqu'à la cabane.
En dehors du grand plaisir que nous avons eu à faire cette boucle, le bilan de la journée n'est pas très bon sur le plan logistique. Un de nos sacs à dos à la journée qui était déjà en partie amoché vient de nous lâcher et une de mes chaussures donne des signes très forts de faiblesse et ne devrait pas tarder à casser. Il faut donc écourter notre séjour et demain sera celui du retour un jour plus tôt que prévu car il est hors de question de se retrouver avec une chaussure en moins quelque part dans ce secteur sauvage où personne ne passe et où le téléphone ne capte rien.
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