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Vacances 2019
Ariège et Val d'Aran, après la traversée
22 au 27 septembre 2019
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22 au 27 septembre 2019
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Ariège et Val d'Aran, après la traversée
22 au 27 septembre 2019
Jour 17
Cabane d'Urets
Montée tranquille au barrage d'Urets par le GR10 puis le GRT 52
Après une bonne nuit tranquille, seuls au premier étage du gîte, nous préparons tranquillement nos affaires. Il n'est plus question de faire de grosses journées pour cette fin de vacances et nous allons prendre notre temps. Petit déjeuner au calme avec café, chocolat froid, pain, beurre et confitures maison, très bonnes, le tout en compagnie de nos co-locataires anglais.
Nous en profitons pour récupérer notre linge mis à sécher et avant de prendre congé de Nelly et Claude pour 5 jours, nous prenons du fromage ; ce Toudeille est vraiment très bon.
Les Anglais sont déjà partis sur les traces du Pass'Aran. Les sacs sont prêts et lourds à nouveau, le gîte est nettoyé pour notre partie et la partie commune. Il est 9h00. Changement de rythme opéré.
Nous prenons le GR10 pour descendre au ruisseau, le Lez. En chemin nous croisons un sanglier qui vaquait tranquillement à ses occupations. Joulua est trop chargée et sûrement un peu fatiguée pour montrer plus que de la curiosité. Je fais un peu de bruit pour nous signaler avant qu'il rebrousse chemin.
La montée se fait sur le GRT 52 (la numérotation des GRT se faisant d'Ouest en Est) et nous l'avons déjà faites plusieurs fois, la première en 2017 avec le compte-rendu sur Facebook et une autre notamment cette année avec Eric Chaigneau de l'association des Amis GR'distes. Le récit de cette sortie est encore dans les cartons et nous l'avions faite suite à la frustration de ne pas avoir réussi à atteindre la Mail de Bulard après la rénovation de la Cabane de Lasplanous, dont vous pouvez lire le compte-rendu du week-end dans l'article suivant :
La montée se fait sous un beau soleil mais une température fraîche bien agréable pour marcher. Nous en profitons pour flâner en prenant notre temps. Avant d'arriver à notre destination, juste au-dessus de la cabane de la Coumeda, les dégâts provoqués par les pluies intenses des derniers jours sont visibles ; des rochers ont dévalé la pente et creusé un large sillon qu'il faut traverser plusieurs fois au gré des lacets, le sentier ayant disparu dans ce secteur.
A l'arrivée, vers 13h00, à la cabane d'Urets qui se partage en une partie pour les bergers et l'autre pour les randonneurs, nous saluons la bergère et son assistant à qui nous adressons le bonjour de Nelly et Claude. Le petit barrage est totalement ouvert et ne retient pas d'eau.
Petite journée de 1000 mètres de D+ et 7 kilomètres qui va se passer très calmement. Ravitaillement en eau au robinet devant la cabane, repas de midi (coquillettes avec soupe, cake et chocolat), sieste au chaud dans les duvets, farniente au soleil pour regarder le travail des bergers avec le troupeau avec un goûter. Re-sieste après que le soleil soit passé derrière les montagnes (la cabane est dans une vallée bien encaissée), repas du soir (purée de pois cassés, fromage toujours bon, chocolat), puis lecture dans les duvets et sommeil. Bonne journée de vacances à l'arrivée, avec un repos bien mérité.
Jour 18
Direction la vallée d'Orle
Montée au port d'Urets par le GRT 52
Le soleil commence à poindre et illumine légèrement les sommets à notre réveil après une bonne nuit.
Nous rencontrons un randonneur très matinal à la frontale qui me demande quelques informations pour la montée au Maubermé avant de continuer. Les couleurs sont belles ce matin et mettent en valeur ce vieux patrimoine minier.
Vers 8h30, nous démarrons avec dans un premier temps le troupeau à éviter avec ses patous que nous connaissons ; ils ne sont pas agressifs mais font bien leur travail. Il n'est pas question de déranger les brebis qui finissent tranquillement leur nuit autour du sentier. Les bergers montent pour les chercher ; ce sera leur dernière journée dans les estives.
Après avoir remonté le ruisseau en direction de la cascade et dépassé le troupeau, nous remontons quelques mètres avant de retrouver le GRT en direction du port d'Urets et sa fameuse cabane. Nous y rencontrons deux jeunes qui y ont dormi pour faire le sommet du Maubermé au lever du jour.
Le spectacle est toujours aussi saisissant en haut du côté Espagnol complètement différent du côté Français.
En direction du port d'Orle
Je repère le chemin pour notre retour mercredi, qui se fera par le chemin des mines d'Horcalh et nous enchaînons vers le pic de l'Homme en jetant de temps en temps un regard en arrière vers le port et le Maubermé. Comment ne pas apprécier ces moments en pleine nature ?
Arrivés au sommet très rocailleux du pic de l'Homme, nous descendons sur sa crête Est pour rejoindre un col peu marqué avec par endroit de très vieilles traces de GR. Nous poursuivons vers le lac en contrebas vers le nord pour suivre plus ou moins le ruisseau d'Orle (Ribèra d'Òrla). Un sentier est sensé exister mais il est tellement vieux que la Nature a repris ses droits.
Nous y allons donc à vue en essayant d'éviter les difficultés. Nous passons au-dessus des mines d'Horcalh avant de rejoindre l'ancienne voie ferrée des wagonnets Decauville qui se dirige à flanc vers le port d'Orle à la frontière avec la France. Je me rends compte que je suis resté concentré sur le parcours par toujours évident à trouver et je n'ai pas fait de photos. Ce sera pour demain.
Nous basculons en France après 1200 mètres de D+ avec l'objectif de trouver la cabane du Port d'Orle ou refuge de Georges Pons. Il faut descendre sur le GRT ; pour voir si vous avez bien suivi, c'est le GRT suivant du 52 par lequel nous sommes montés au port d'Urets ; donc celui-ci est le ... 53.
Nous descendons mais sans trouver la cabane ni d'eau en dehors d'un tout petit filet en contrebas. Avec le GPS, je constate que nous avons dépassé la cabane qui se situe au-dessus de nous. Je cherche sans succès un chemin ou une sente qui remonterait vers la cabane. Au pire, nous avons la cabane de Gauillès plus bas mais c'est la fin de notre périple minier.
Nous posons donc les sacs et je remonte chercher la cabane en suivant le GRT. Au grand lacet précédent, je devine un sentier très peu marqué qui part pour surplomber le GRT avec au loin de l'autre côté un ancien abreuvoir tout rouillé. Je pousse en direction de l'abreuvoir et tout à coup, la cabane apparaît.
Enfin ! Je m'y rends pour vérifier que tout est OK et surtout si on trouve de l'eau. Et là, un magnifique tuyau (des fois tout devient magnifique) dessert de l'eau fraîche à proximité de la cabane. Je remonte le tuyau qui revient vers le lacet et descend chercher Nathalie et les sacs.
Nous nous installons dans la partie arrière de la cabane plus propre et un peu plus grande.
Il est 15h30 et nous prenons notre repas (couscous, thon à la tomate, cake et chocolat). L'intérieur de la cabane est confortable avec des lits superposés équipés de matelas grand luxe, une petite table et un poêle que nous n'utiliserons pas. Un grand merci à l'association du refuge Georges Pons qui maintient en très bon état cette cabane !
Le reste de la journée est consacrée au repos. Le brouillard va s'installer et durer jusqu'au lendemain. Heureusement que nous sommes en cabane et non sous tarp. Repas du soir à l'abri avec des coquillettes à la soupe de tomate, fromage, flan et chocolat.
Avant de dormir nous nous remémorons les isards, marmottes et vautours de la journée. C'est très bien avant de s'endormir.
Jour 19
En direction d'Urets
Retour au port d'Urets et sa cabane
Les prévisions météo annonçaient du brouillard que nous avions eu hier et il en était de même aujourd'hui. Le lever se fait à 7h00 mais avec une visibilité très faible. Nous allons donc prendre notre temps pour ne partir après avoir nettoyé la cabane que vers 9h45, le temps restant stable.
Nous remontons par le GRT 53 vers le port d'Orle. Nous avions imaginé comme alternative de descendre pour rejoindre plus bas le parcours de Pass'Aran mais les jours se sont accumulés et nous préférons rester raisonnable. Nous reprenons donc l'ancienne voie ferrée depuis le port où les nuages se sont accrochés ...
... avant de traverser la Ribèra d'Òrla sous les ruines de l'ancien pont ...
... pour rejoindre le village des mines de Horcalh.
A partir de ce point, nous allons faire une boucle qui passe plus au Sud, entre sentier marqué et montée à vue. Après avoir mangé et passé de vagues cols, et quelques lacs ...
... nous retrouvons le lac de Montoliu et le pic Maubermé sous les nuages français.
Un peu plus loin nous surplombons le lac en suivant plus ou moins à flanc le sentier qui nous amène doucement au port d'Urets.
Avant d'arriver au port, nous passons sous le village des mines et le GR est de mon point de vue, mal positionné. Il fait éviter le village pour passer en dessous et sous l'ancienne voie ferrée. Mais il fait passer par un endroit délicat où il faut enjamber un couloir très pentu et croulant avec un seul point d'appui avant un long pas. Je préconise de monter au village et suivre la voie qui ne présente aucune difficulté. De même juste avant de la retrouver, le GR fait monter dans un passage croulant mais sans danger sauf à ne pas être pratique.
Nous arrivons vers 15h00 à la cabane du port d'Urets après 800 mètres de D+ et un peu moins de 10 kilomètres. Seuls, pour l'instant. Comme il n'y a pas d'eau, nous avons ravitaillé sous le village des mineurs dans le petit ruisseau que l'on devine sur la dernière photo.
La fin d'après-midi passe calmement après nous être installés dans cette jolie cabane pour 2 à 3 personnes. Un peu plus tard, un Allemand arrive ; il finit un parcours où il aura mélangé du GR11, du Pass'Aran, du GR10, ... depuis quelques jours. Il descend demain au gîte avant de rentrer chez lui après avoir fait le Maubermé. Il devra s'installer par terre mais il est bien équipé.
Vers 19h00, nous sortons tous du duvet (enfin chacun le sien) pour se préparer à manger (pour nous soupe de légumes, purée, fromage et flan). Puis dormir pour une bonne nuit.
Jour 20
Vers les mines de Liat
Profitons des couleurs du matin
Avant de monter au Maubermé, le soleil décore la montagne de belles couleurs d'automne.
En bas dans la vallée au niveau du barrage d'Urets, les bergers sont à l'action pour regrouper le troupeau et le faire descendre.
Vers le Maubermé
Nous levons le camp vers 9h00 après que notre co-locataire soit déjà parti en direction du sommet. Au niveau du col où la montée vers le pic se sépare du chemin vers notre destination du jour, nous posons les sacs dans un pierrier afin de monter avec le strict minimum.
Mais la fatigue des 3 semaines est là et au 3/4 de la montée, la montagne semble trop accidentée, les obstacles à passer trop hauts, les dalles trop penchées, le sentier trop croulant, les pieds et les jambes trop lourds. Il est plus raisonnable de renoncer pour profiter au mieux de notre journée. Nous ne reverrons plus notre co-locataire qui lui continue au loin vers sa destination.
Nous en profitons malgré tout pour admirer le paysage tout en courbes et couleurs qui nous attend vers la cabane des mines de Liat.
Retour vers le col pour récupérer nos sacs.
En route vers la cabane des mines de Liat
Une fois les sacs sur le dos, nous reprenons le sentier bien marqué qui se dirige à flanc sous le port de Tartereau. Nous passons les étangs de Maubermé et continuons à suivre le chemin bien agréable avec notre fatigue. Quelques isards nous considèrent de haut au propre comme au figuré.
Plus loin encore, un sentier pas trop visible descend sur la gauche (nous allons bien le cairner en haut au retour) alors que le sentier à flanc continue vers les cols de la Hourquette et de l'Albe.
Un fois trouvé, il ne présente aucune difficulté, descend progressivement sur de grands lacets et rejoint un ruisseau plus ou moins enfoui, l'Arriu Unhòla. A partir de là, nous allons remonter sur une piste. Je pensais trouver de l'eau en abondance, mais il n'y a quasiment rien. D'une grande mouillère que nous traversons, un peu d'eau coule et nous ravitaillons un peu car elle semble bonne.
Nous laissons un très ancien 4x4 abandonné sur notre droite avant d'entendre des bruits de moteur. Je comprendrai plus tard que ce sont de motards qui essayent de passer la piste un peu plus bas, mais ils n'y arriveront pas. J'ai craint en effet qu'ils montent à la cabane et que nous puissions dire adieu au repos que nous allons y chercher. Mais il en n'est rien et nous serons seuls là-haut.
Nous arrivons doucement, tranquillement à la cabane qui est une construction superbe mais qui n'a pas été entretenue correctement. Il y a heureusement de l'eau à côté au niveau d'un ruisseau et je reviendrai nous alimenter un peu plus tard.
A l'intérieur, il y a des lits superposés mais avec de vieux sommiers en grande partie cassés (je vais mettre une planche pour rigidifier le mien), quelques matelas, une belle table avec ses bancs et une énorme cheminée. Une fois installés et restaurés (couscous, thon à la tomate, cake, chocolat), une bonne sieste d'une heure nous attend.
Visite du secteur
Reposés, nous prenons quelques affaires pour découvrir le coin sans trop se fatiguer car il n'y a presque pas de dénivelée. Nous allons marcher pendant 2 heures, voir quelques isards encore, et beaucoup de vestiges.
Nous allons continuer sur le chemin quelques temps avant de revenir vers la cabane finir notre journée (non pas la première photo mais la suivante).
Un peu de repos dans le duvet après un total de la journée de 750 mètres de D+ et 13 kilomètres et avoir fait une bonne toilette au soleil, et nous voilà prêts pour manger notre dernier repas du soir en cabane. Nous mangeons une grosse portion de spaghetti avec une soupe à la tomate puis du fromage et un carré de chocolat.
Ce soir comme la veille, Joulua demande à dormir contre moi ; même si ce n'est son habitude, je la laisse venir ; ce sont aussi des vacances pour elle.
21 heures, dernière extinction des feux en cabane pour se reposer en vue de notre dernière journée.
Jour 21
Fin des vacances
Retour en France
C'est notre dernier jour et nous allons essayer d'en profiter au maximum. Le beau temps est avec nous et les couleurs sont belles.
Après avoir profité du lever de soleil, nous rangeons nos affaires et nettoyons un bon coup la cabane. Nous voilà repartis sur le chemin par lequel nous étions arrivés ; la montagne joue avec les reflets.
Arrivés au croisement que nous avions eu du mal à trouver hier, nous mettons deux cairns pour mieux signaler le chemin à proximité de l'indication Mongarri sur un rocher. La montée vers le port de la Hourquette se fait sur le GRT peu marqué coté Espagnol mais évident en termes d'orientation mais très bien balisé côté Français, balisage qu'il faut suivre strictement.
La descente est agréable et progressive dans un vallon encaissé où les pluies récentes ont laissés des traces. Le paysage s'ouvre bientôt avec le barrage de Chicoué et le village des mines de Bentaillou où nous retrouverons le GR10.
Nous nous arrêtons au niveau du barrage pour manger (semoule, fromage, crème pâtissière) avec la surprise d'avoir une odeur qui ressemble à celle de la bordure de mer, sûrement avec les herbes en décomposition. Il ne manque plus que les mouettes et on s'y croirait. Un canard fera l'affaire et restera un long moment pas trop loin de nous.
Farniente pendant 1 heure allongés au soleil, tranquilles et heureux. Encore un peu de temps avant de reprendre le chemin, pour la dernière fois des vacances.
Et c'est reparti par le GR10 et le chemin que nous avions déjà pris au retour de l'étang d'Araing lors du jour 16.
Nous posons pour la dernière fois nos sacs lourds de souvenirs dans le sas du gîte avant de monter voir Nelly et Claude.
La fin
Un jus de pomme et une bonne bière pour fêter ces 21 jours superbes que nous avons passé en montagne, sur le GR10 et autres sentiers, sans casse ni le moindre problème, avec de très belles rencontres, des paysages splendides, des découvertes à revoir. Que du bonheur après environ 220 kilomètres et 21000 mètres de D+ et une fatigue saine et un esprit déconnecté !
C'est fini, il ne reste plus qu'à prendre une bonne douche au gîte et un excellent repas encore une fois chez Nelly et Claude puis passer une dernière nuit avant le retour à la civilisation.
1947 OT - ASPET - PIC DE MAUBERME (GPS)
Carte de randonnée du Val d'Aran (Pyrénées Catalanes, Espagne) | Alpina - carte de la Compagnie des Cartes